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Mortalité infantile : la France, mauvaise élève de l’Union européenne

Apr 11, 2025 IDOPRESS

Au service de néonatalogie du centre hospitalier de Lens (Pas-de-Calais),le 4 décembre 2013. PHILIPPE HUGUEN / AFP Alors que la mortalité infantile augmente en France,une note de l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee),publiée jeudi 10 avril,vient éclairer les contours d’une évolution alarmante : un enfant sur 250,en 2024,est décédé avant son premier anniversaire,soit 4,1 décès pour 1 000 naissances. Ce ratio a donné le titre à une enquête journalistique parue récemment,4,1. Le scandale des accouchements en France (Buchet Chastel,208 pages,21 euros). Les deux auteurs,Anthony Cortes et Sébastien Leurquin,y interrogent cette hausse,en l’attribuant principalement aux fermetures des petites maternités ; une hypothèse qui ne fait pas consensus.

Que nous apprend l’Insee ? « Un quart de ces décès ont lieu le jour de la naissance,la moitié entre 1 et 27 jours de vie,un quart dans la période postnéonatale,qui survient de 28 jours à moins de 1 an »,peut-on lire dans la publication,qui s’appuie sur des données d’état civil.

Entre 2011,l’année du début de l’augmentation,où le taux était à 3,5 ‰,et 2024,la hausse de la mortalité n’est constatée que sur les vingt-sept premiers jours de la vie de l’enfant. La mortalité le jour de la naissance,comme celle entre 28 jours et 1 an,reste stable sur la période.

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